D’après l’Organisation mondiale du tourisme, le nombre de touristes ne cesse de croître et devrait atteindre, en 2020, le chiffre d’1,6 milliard. De nombreuses destinations touristiques privilégiées proviennent des pays en développement qui enregistrent un flux de touristes en progression hormis certains pays arabes. La plupart de ces pays se caractérisent par des sites aux écosystèmes fragiles et seront indubitablement contraints à mieux gérer leurs flux touristiques.
L’activité touristique génère donc des problèmes de nature environnementale, économique et sociétale :
– augmentation de la consommation d’énergie et des ressources naturelles, dégradation des sites, pollution parfois irréversible de certains écosystèmes, espèces animales et/ ou végétales en danger;
– décalage économique des pays du Sud face à ceux du Nord;
– altération des cultures locales, pauvreté de certaines populations d’accueil.
Afin d’éviter ou de limiter ce risque de dégradation des sites touristiques mais aussi pour aider à une meilleure répartition des richesses issues du développement touristique entre les pays du Nord et du Sud, le tourisme durable s’appuie sur les trois piliers du développement durable :
• Environnement : utilisation minimale et durable des ressources renouvelables.
• Économie : création de richesse et répartition équitable des revenus.
• Sociale et sociétale : égalité des chances Nord/Sud, respect des cultures des sites visités, aides à l’emploi et à la santé.